Antennes relais |
Procès de SFR contre Annie Lobé |
CD Le danger des antennes-relais |
Écoles |
À St Pol de Léon en Bretagne (29), des antennes-relais sont installées depuis 1993 sur un château d’eau (23 antennes actuellement). D’après le recensement effectué par Francis Tanguy, fondateur de l’association Pour Notre Mieux Être, 58 décès de personnes de 33 à 72 ans sont intervenus depuis 10 ans dans un rayon de 300 mètres autour de ce château d’eau, et 34 personnes sont actuellement atteintes de cancer ou d’autres maladies graves, dont un enfant de 8 ans atteint d’un cancer du rein. |
Photo prise du jardin d’une des victimes, février 2007
Écouter les témoignages de riverains enregistrés par Olivier Escavi Daranc, président de l’association Apursetap. © Copyright Apursetap, septembre 2006. |
Câbles aériens de basse tension nus et fils téléphoniques augmentent la pollution électromagnétique de ce quartier résidentiel. |
Transformateur au pied du château d’eau. 1 000 personnes vivent dans un rayon de 500 mètres autour des antennes. |
Le cas de St Pol de Léon n’est pas isolé, mais il est le plus grave dont nous ayons connaissance à ce jour en France, de par le nombre très important de décès et de malades. Il n’existe en France ni indicateur global de l’état de santé de la population, ni registre national du cancer, ni obligation pour les médecins de signaler les nouveaux cas dont ils ont connaissance. C’est pourquoi, dans la France entière comme à St Pol de Léon, des problèmes graves peuvent rester masqués jusqu’à ce que des initiatives bénévoles les mettent à jour. Le maire de St Pol de Léon a annoncé son intention de dénoncer les contrats signés avec les opérateurs à l’échéance, ce qui signifie un délai de quinze mois supplémentaires avant le démontage. L’association Pour Notre Mieux Être demande le démontage immédiat des antennes. Pierre Le Ruz, directeur scientifique du Criirem (Centre de recherche et d’information indépendante sur les rayonnements électromagnétiques) et Annie Lobé, journaliste scientifique, appuient sans réserve cette demande et ont adressé au maire une lettre commune dans laquelle ils écrivent : "Nos travaux de recherche sur les effets biologiques et sanitaires des ondes électromagnétiques de la téléphonie mobile, ainsi que les observations auxquelles nous avons pu nous livrer sur le terrain au cours de ces dernières années, étayent l’hypothèse d’un lien de causalité entre la présence des antennes et les troubles survenus dans leur voisinage. Un grand nombre d’hyperfréquences (micro-ondes) pulsées étant émises par ces antennes, combinées aux fréquences extrêmement basses (ELF) émises par le transformateur EDF implanté au pied du château d’eau, il nous apparaît qu’un retrait de ces antennes devrait intervenir le plus rapidement possible afin d’éviter la survenue de nouveaux cas de cancer et également de donner aux personnes déjà atteintes les meilleures chances de guérison." Afin de rester indépendante, l’Association Pour Notre Mieux Être refuse d’être subventionnée. Pour la soutenir, vous pouvez adhérer en écrivant à : Association Pour Notre Mieux Être Les causes de la gravité de la situation tiennent vraisemblablement à plusieurs facteurs, parmi lesquels : ancienneté de l’installation, présence d’un transformateur EDF au pied du château d’eau, puissance des émetteurs destinés à assurer les communications mobiles sur des ferries traversant la Manche au Nord de la ville. |
Le cas de St Cyr l’École |
"Une école sous les antennes : le cas de Saint-Cyr-l’École" (6 min) |
"Nouvelles antennes réimplantées à moins de 300 mètres de l’école par les trois opérateurs" (6 min) |
CD Rom Le danger des antennes-relais par Annie Lobé (148 pages).Par ailleurs, le procès intenté en 2004 par l’opérateur SFR à Annie Lobé a fait l’objet d’un jugement le 21 novembre 2006. |
Le danger des antennes-relais (texte sur CD Rom à imprimer)Insomnie, maux de tête, fatigue, déprime, irritabilité… L’apparition et l’aggravation de ces premiers symptômes dont témoignent les riverains d’antennes-relais sont confirmées par des études indépendantes. L’enquête de la journaliste Annie Lobé permet de comprendre pourquoi les troubles constatés ne procèdent pas d’un effet “nocebo”, comme le prétendent des “experts” financés par les opérateurs. Chacun a tout intérêt à s’informer et agir. |
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