Ils en raffolent. Dorment avec lui, mangent avec lui. N’imaginent pas de vivre sans lui. 90 % des jeunes de 20 ans ne l’éteignent jamais, même la nuit. 6,3 % des 8-10 ans sont équipés, un pourcentage qui passe à près de 25 % chez les 10-13 ans, pour qui il est "devenu indispensable". Entre 2 et 7 ans, 35 000 enfants en possèdent. Quels seront les effets nocifs du téléphone portable sur leur cerveau et leur santé ? Relayant les premières alertes des scientifiques, ce livre audio s’adresse aux parents responsables qui y trouveront de (très) bonnes raisons de mettre en pratique le principe de précaution.
Auteure : Journaliste d’investigation scientifique, Annie Lobé enquête depuis 2001 sur la téléphonie mobile. Ses articles ont été publiés dans Sciences et Avenir, Notre Temps, Questions de femmes, Le Généraliste, Village Magazine, Nexus, Monsieur et Tribune Santé.
Ce que vous trouverez dans ce livre audio :
Les effets scientifiquement prouvés des portables sur le jeune cerveau et les mécanismes de la dépendance liée à l’usage par les jeunes.
Les plus récentes découvertes sur le développement du cerveau à l’adolescence.
Les raisons pour lesquelles opérateurs et constructeurs de téléphonie mobile sont incapables de trouver une assurance en responsabilité civile couvrant l’émission des champs électromagnétiques.
Des conseils pratiques présentés de telle sorte qu’ils sont effectivement suivis par les auditeurs et auditrices, y compris par les jeunes.
Pourquoi ce livre audio :
Il concerne les enfants et les jeunes de 0 à 25 ans.
C’est le seul livre enregistré pour aider les parents d’adolescents “accros” au portable.
Préfacé par le Dr Geneviève Barbier, ce livre audio est facile à comprendre, y compris pour les adolescents. Il s’écoute vite et facilement (à partir de 11 ans).
Il constitue une base de discussion pour les familles au sein desquelles des enfants, des adolescents ou des jeunes jusqu’à 25 ans possèdent un portable ou veulent en avoir un.
Les auditeurs y prendront connaissance d’une étude menée en Suède en 2003, mais restée inconnue du public. Elle a démontré qu’une exposition de deux heures à des puissances 10 à 100 fois inférieures aux valeurs limites autorisées pour nos téléphones portables suffit à provoquer d’importants dommages sur des cellules neuronales de rats vivants, à l’âge de l’adolescence.
“Le cas du cerveau en développement mérite une attention spéciale de la part de la société car les processus de maturation en biologie sont particulièrement vulnérables,” commente Leif Salford, le chercheur de l’université de Lund qui a conduit cette expérience dont la conclusion est particulièrement inquiétante : le déclenchement possible de maladies neurologiques “après quelques décennies d’usage quotidien, pour toute une génération d’utilisateurs”.
S’informer dès maintenant permet de protéger ses enfants pendant qu’il en est encore temps et même s’ils utilisent “très peu” le téléphone portable. Sa simple détention suffit en effet à provoquer des dégâts : dès lors qu’il est en veille, il émet en permanence des micro-ondes pulsées. (Voir le clip vidéo "Le portable dans la poche").
Le livre audio contient, en plus des conseils pratiques faciles à mettre en œuvre pour limiter les dégâts, une liste d’appareils à éviter.
Une écoute indispensable !
Préface du Dr Geneviève Barbier Coauteur avec Armand Farrachi de La Société cancérigène, Éditions de La Martinière, 2004.
La grande majorité des 15-25 ans utilise un téléphone portable et les parents doivent s’incliner devant ce phénomène de société, sous peine de passer pour des ringards, des marginaux ou des tyrans.
Et pourtant, que savons-nous des effets de la téléphonie mobile sur la santé ?
Depuis juin 2005, l’Agence française de sécurité sanitaire environnementale demande aux opérateurs de téléphonie mobile de ne pas cibler les enfants dans leurs campagnes de promotion, “compte tenu des incertitudes qui demeurent”, et de renoncer provisoirement à la fabrication et à la distribution de téléphones portables destinés aux jeunes enfants.
Est-ce justifié ? Est-ce suffisant ?
Nous manquons cruellement de repères fiables sur les questions environnementales. Les agences officielles ont trop souvent cédé à la tentation de rassurer la population : chacun se souvient de l’attitude des pouvoirs publics français lors de la catastrophe de Tchernobyl, qui fait encore de nous la risée des pays européens.
Ce contexte justifie le rôle irremplaçable des associations et des particuliers dans le débat sur les questions de santé.
Journaliste scientifique, Annie Lobé nous livre les premières conclusions d’une longue enquête. Elle aborde dans un style simple et rigoureux l’impact des téléphones portables sur la santé de nos enfants et donne des pistes concrètes avec humour et bon sens.
Face à des groupes d’intérêts puissants et organisés, ce travail témoigne de tout le courage de son auteur, qui n’a pas dû se faire que des amis, et qu’il faut saluer.
L’avis de Sylvia Santini :
“J’ai été très émue en écoutant ce livre. Vous avez su parler aux parents et aux jeunes des dangers sournois de cette nouvelle technologie. Après avoir entendu votre ouvrage, je suis persuadée que beaucoup d’utilisateurs de portables s’efforceront d’appliquer ‘le principe de précaution’ car ils seront avertis des méfaits de ce fléau. Le professeur Roger Santini avait beaucoup d’estime pour vous et il aurait été heureux de se joindre à moi pour vous souhaiter un énorme succès pour cette édition.” Sylvia Santini
Quelques extraits... du chapitre 4
“Les jeunes sont, de loin, les plus exposés au téléphone portable. Tout le monde le sait. Tout le monde en craint les effets.
Une étude a été réalisée avec des rats “adolescents” exposés à des téléphones portables. C’est le scientifique suédois Leif Salford qui en a eu l’idée : il voulait connaître les effets, sur les neurones des jeunes rats, d’une exposition de deux heures à des débits d’absorption spécifiques (DAS) dix à cent fois inférieurs au maximum autorisé pour les téléphones portables (0,2 et 0,02 watt par kilogramme dans l’expérience, contre 2 watts par kilogramme autorisés par les textes législatifs (6)). Les animaux n’ont été sacrifiés que cinquante jours après l’exposition.
Résultat : les cerveaux des rats exposés avaient un nombre significativement accru de neurones endommagés, que le chercheur décrit ainsi : "rétrécis, de couleur foncée, dépourvus de structure cellulaire interne discernable. Certains de ces neurones assombris présentaient des microvacuoles [cavités], indiquant un processus pathologique actif. (...) Ces neurones endommagés étaient visibles dans tout le cerveau, mais surtout dans le cortex, l’hippocampe et les noyaux gris centraux. Ils étaient isolés ou groupés, enchevêtrés avec les neurones normaux. Le pourcentage de neurones anormaux culminait autour de 2%, sauf dans certaines zones restreintes où il dominait le tableau." (7)
Le comportement des animaux a-t-il été affecté, après l’exposition, par la neurodégénérescence révélée par l’autopsie cinquante jours plus tard ? Pas le moins du monde ! Pourquoi ? À cause de la neuroplasticité. Lorsqu’un circuit neuronal est endommagé, un autre se met en place. Quand les symtômes de la maladie d’Alzheimer se manifestent, des zones entières sont déjà "hors service". Le cerveau a déjà épuisé toutes ses voies de recours. C’est la raison pour laquelle il est trop tard pour réagir.
Alzheimer ou le cancer du cerveau
pour tout le monde, dès 35 ans
Que conclut Leif Salford ? “Le cas du cerveau en développement mérite une attention spéciale de la part de la société, car les processus de maturation, en biologie, sont particulièrement vulnérables. (...) Il se peut que les dommages neuronaux observés n’aient aucune conséquence immédiatement démontrable, même s’ils surviennent de façon répétée. Cependant, à long terme, ils sont susceptibles d’induire une réduction de la capacité de réserve du cerveau pouvant se révéler sous la forme d’une autre maladie neurologique ultérieure ou accélérer la détérioration liée au vieillissement. Nous ne pouvons pas exclure qu’après quelques décennies d’usage quotidien, toute une génération d’utilisateurs subisse de tels effets délétères dès l’âge mûr.”
Alzheimer à 35 ans grâce au portable. Qui dit mieux ?”
(6) Décret nº 2002-775 du 3 mai 2002 pris en application du 12º de l’article L.32 du code des postes et télécommunications et relatif aux valeurs limites d’exposition du public aux champs électromagnétiques émis par les équipements utilisés dans les réseaux de télécommunication ou par les installations radioélectriques. NOR : INDI0220135D, paru au Journal officiel nº 105 du dimanche 5 mai 2002, p. 8624-8627.
(7) Salford LG, Brun AE, Eberhart JL, Malmgren L, Persson BR (2003) Nerve cell damage in mammalian brain after exposure to microwaves from GSM mobile phones. Environmental Health Perspectives Jun ; 111 (7) : 881-883 ; discussion A408.
Livre audio Les jeunes et le portable : Alzheimer à 35 ans ? par Annie Lobé, journaliste scientifique.
18 TTC,
Éditeur : SantéPublique éditions • 2, Boulevard Vauban • 66210 Mont-Louis.
Télécharger la plaquette éditée en 2002 par le ministère de la Santé mentionnée dans ce livre audio.
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