Pourquoi
il ne faut pas installer Linky en France :
Modèle
de mail aux Sénateurs.
Madame,
Monsieur,
Je
vous demande d’abroger les articles 7 et 7 bis de la future loi sur la
transition énergétique qui rendent obligatoire le déploiement des compteurs Linky,
et voici pourquoi :
Le
compteur Linky transforme toute l’installation électrique en émetteur de
radiofréquences, lesquelles ont été classées dans la catégorie 2B des
« cancérogènes possibles pour l’homme » le 31 mai 2011 par le Centre
international de recherche sur le cancer, CIRC, qui dépend de l’OMS. Vous
pouvez prendre connaissance de ce communiqué officiel et du rapport publié en
2013 sur le site www.santepublique-editions.fr.
Avec
Linky, EDF/ERDF sera mesure de facturer
au consommateur l’énergie APPARENTE (correction du déphasage), soit 10 à
20 % en sus pour beaucoup de clients, notamment ceux qui utilisent des
appareils domestiques avec moteurs électriques : réfrigérateur, sèche-cheveux,
rasoir électrique, ventilateur, robots ménagers, aspirateur, perceuse, etc. Les
ampoules basse consommation fluocompactes ont un Cosinus Phi de 0,5. Cela
signifie que Linky, qui mesure la consommation réelle, va doubler la
consommation mesurée, la facture d’éclairage sera donc multipliée par
deux !
Les
compteurs de type Linky, comme tout appareil à écran et composants
électroniques ont une durée de vie qui n’excède par les 12/15 ans, en
conséquence leur remplacement par EDF/ERDF aura OBLIGATOIREMENT un coût payé
par… les clients ! Des hausses draconiennes de la facture d’électricité
sont à prévoir avec l’arrivée des nouveaux compteurs radiofréquences.
« La
FNCCR rappelle que le compteur est payé par le consommateur. »
Au sujet du Linky, la FNCCR (Fédération nationale des collectivités concédantes
et régies des services publics locaux de l’électricité et de l’eau) a déclaré
que, dans l’électricité comme ailleurs, la baisse ou la gratuité n’existe pas.
Pour la FNCCR, il y a de grands risques que les consommateurs voient leurs
factures augmenter du fait du déploiement de ce compteur au travers d’une
augmentation du tarif de la TURPE (Tarif d’Utilisation des Réseaux Publics
d’Électricité).
Quand
il était Pdg d’EDF, la maison mère d’ERDF, Henri Proglio a déclaré que Linky
coûterait « entre 200 et 300 euros » sur 20 ans à l’usager.
Ceux
qui pensent que Linky aura pour effet de réduire leurs factures d’électricité
seront déçus, car bien au contraire, plus le consommateur économisera
l’électricité, plus chère sera sa facture. Pourquoi ? Tout simplement
parce qu’EDF et ERDF ont besoin de milliards d’euros pour équilibrer leurs
comptes et dans ces conditions, le montant de la facture d’électricité n’est
pas basé sur la notion globale du prix de revient de l’énergie, mais sur la
notion d’équilibres des comptes des Sociétés Anonymes. Conclusion : plus
vous économiserez de l’électricité et plus les taxes et le prix du kWh
d’électricité seront élevés.
Linky
est censé permettre aux usagers de connaître leur consommation en temps réel.
Problème : dans de nombreux logements, le compteur est situé à l’extérieur
du logement ! C’est le cas dans tous les logements sociaux, même anciens,
dans tous les logements neufs et dans bon nombre de logements individuels
(maisons). Et ERDF ne veut pas entendre parler de « l’afficheur
déporté », qui permettrait à ceux qui n’ont pas le compteur directement à
leur domicile de suivre leur consommation en temps réel.
Le
Ministère Fédéral Allemand de l'Économie a retenu les conclusions du cabinet
d’expertise financière très respecté Ernst & Young chargé par le
gouvernement d’évaluer les économies pouvant être réalisées par un déploiement
de compteurs intelligents. Cela l’a conduit à rejeter l’installation des
compteurs intelligents de type Linky. La conclusion de cette étude est que les
compteurs intelligents ne vont pas dans l’intérêt des consommateurs allemands.
Pour
rendre son compteur Linky communiquant, ERDF va modifier le courant électrique
50 Hz en y injectant sur sa porteuse un signal radiatif de type CPL en kHz
(radiofréquences) qui va irradier tout le réseau Basse Fréquence du territoire,
ceci jusque dans les appartements par le maillage des câbles électriques des
immeubles.
Linky
injecte un signal d’impulsions porteuses radiatives modulées en amplitudes de
fréquence CPL-G1 à G3
(148 kHz à 400 kHz) qui se superposent à la fréquence 50 Hz du
courant électrique. Ces nouvelles fréquences en kHz, introduites dans les
câbles électriques de toutes les pièces des logements, y compris les chambres
d’enfants, sont rayonnantes (irradiantes).
Le
maillage de l’opération Linky nécessitera plus de 125 000 antennes
relais de téléphonie mobile supplémentaires (PMR) sur le territoire français.
Avec
le maillage de la totalité du territoire par les câbles Basse Tension (BT, 220
Volts) de distribution de l’électricité dans tous les logements, par les
modules HF sans fil (hyperfréquences) et par les nouvelles antennes relais de
téléphonie mobile, Linky va engendrer sur tout le territoire national une forte
augmentation de l’électropollution : aux champs électromagnétiques
artificiels de basses fréquences actuels s’ajouteront les champs
électromagnétiques de hautes fréquences (radiofréquences et micro-ondes), tant
en champs proches dans les logements qu’en champs lointains via le réseau de
distribution BT et les transformateurs locaux.
Des
mesures de champs électromagnétiques qui ont été réalisées chez
des particuliers ayant subi l’installation du compteur Linky, démontrent que
les valeurs de rayonnements radiofréquences sont d’environ 17,5 V/m.
Les
cas d’électrosensibilité vont exploser. Un rapport canadien établi à partir
d’un sondage mené sur 210 personnes vivant aux États-Unis (75 %), au Canada et
en Australie (dont 9 médecins) établit clairement un lien direct et
indiscutable entre l'installation des compteurs électropolluants et
l’apparition de nombreux symptômes d'électrosensibilité. Seuls 23% des
répondants se considéraient déjà électrosensibles avant l’installation des
compteurs et 67 % de tous les répondants l’étaient devenus après
l’installation ou avaient vu leurs symptômes s’aggraver considérablement.
En
Californie, PG & E (équivalent à ERDF) qui entrait dans la phase
finale pour la généralisation de l’installation des nouveaux compteurs Smart
Meters a commencé depuis le 28 octobre 2011 une nouvelle phase qui n’était pas
prévue, une marche arrière, celle du démontage des nouveaux compteurs pour les
remplacer par les anciens. Ce jour-là, dans le cadre d’une procédure supervisée
par le Juge administratif de la Commission des Services publics de Californie,
le distributeur PG & E a remplacé un nouveau compteur électrique
communiquant par un compteur analogique.
Les
promesses de factures et de consommations inférieures n’ont pas été tenues et
l’atteinte à la vie privée est avérée, mais c’est l’impact sanitaire qui a fait
basculer la situation.
L’évidence
a été constatée et rapportée par de nombreux citoyens dans les médias et devant
les tribunaux lors des enquêtes et expertises sanitaires : maux de tête,
nausées, bourdonnements d’oreille, problèmes cardiaques et dermatologiques,
démangeaisons, etc. ont été officiellement associés aux irradiations
artificielles micro-ondes des Hautes Fréquences 2,44 GHz générées par les
nouveaux compteurs.
Le
passage en force de l’installation des nouveaux compteurs est apparu au fil des
mois dans l’opinion publique comme une agression anti-démocratique et
anticonstitutionnelle qui de surcroît porte atteinte à la santé des personnes
dans leurs propres maisons.
Dans
un second temps, notamment en Californie, ce sont plus de 47 villes et Comtés
qui ont exigé et obtenu l’arrêt des installations et une dizaine de
gouvernements locaux ont adopté des lois interdisant le déploiement de cette
technologie controversée. Fin 2011, le revirement spectaculaire californien
s’est répandu à travers le pays et dans le monde entier, incitant certains
gouvernements à mettre en attente le déploiement souhaité par les industriels.
L’Etat du Nevada a demandé des enquêtes sanitaires et d’autres enquêtes sur les
problèmes engendrés par ces compteurs.
Il
est surprenant que le député écologiste de Paris Denis Baupin ait voté le 14
octobre 2014 les articles 7 et 7 bis de la loi sur la transition
énergétique rendant obligatoire le déploiement national du compteur Linky,
alors qu’il avait été, en tant qu’élu parisien, à l’origine d’un vœu approuvé
le 18 octobre 2011 par la Ville de Paris, rejetant le Linky en raison de
« l’absence de confidentialité des données » et de la « non
maîtrise de la demande d’énergie (…) remettant en question les potentialités
des ‘smart grids’ (réseaux intelligents)
pourtant à l’origine même du changement de matériel ».
Enfin,
Linky a pour effet de diminuer la puissance effectivement disponible, ce qui
contraint les clients ne pouvant pas diminuer leur consommation à augmenter la
puissance de leur abonnement.
Concrètement
prenons l’exemple courant qui concerne des millions de français ayant souscrit
une puissance d’abonnement de 18 kWh, soit 18 000 Wh (Watts heure),
leurs disjoncteurs étaient réglés (calibrés) à 90 Ampères par EDF, ce qui
donne au final une puissance réelle disponible suivant la formule P=UI soit
230 x 90 = 20 700 VA (Volts Ampère) soit
20,7 kVA. Avec le compteur Linky, c’est totalement différent, puisque
l’abonnement équivalent à la puissance réellement délivrée sera limité à
18 kVA (18 000 VA) ce qui donnera au final une puissance d’ampérage
effective inférieure suivant la
formule de
I (Intensité) = P/U soit 18 000 / 230 = 78,26 Ampères.
Ce chiffre, qui est la réalité exacte de la puissance effective délivrée par le
compteur Linky, est donc très différent du compteur et disjoncteur analogique
actuel qui dans l’exemple ne coupait la fourniture d’électricité qu’à
90 Ampères. Linky disjoncte à la valeur de 78 Ampères !
En
résumé, le compteur Linky est la nouvelle chimère des industriels de
l’électricité, qui après nous avoir imposé les ampoules basse consommation qui
vont être interdites en 2020 à cause de leur teneur en mercure, veulent réitérer
leur exploit avec ce nouvel appareil inutile, dangereux et coûteux.
Pour
toutes ces raisons, je vous demande de bien vouloir déposer un amendement ainsi
rédigé :
« Compte
tenu des inconvénients des dispositifs déportés, tant économiques que
sanitaires, les articles 7 et 7 bis sont abrogés ».
Dans
l’attente de votre réponse, je vous prie de bien vouloir recevoir, Madame,
Monsieur, l’expression de mes meilleurs sentiments.