Extraits • Sommaire • Troubles constatés à proximité des antennes-relais Extraits Chapitre 1 Malades sous les antennes : témoignagesSous les antennes, en face ou à côté, les cas de maladies sont nombreux. Voici un florilège de témoignages recueillis depuis 2001 (certains prénoms ont été modifiés ; lorsqu’une interview a été publiée, les références des articles sont mentionnées). Jeanine, retraitée (Var) “Deux mois après l’implantation, le 6 novembre 2000, de quinze antennes juste devant nos fenêtres, sur le toit-terrasse d’un immeuble SNCF, nous avons commencé à nous réveiller en sueur toutes les nuits, avec de la tachycardie, des battements de cœur accélérés. Ensuite, nous avons eu des pertes d’équilibre, des maux de tête, de l’hypertension et une sensation d’inconfort permanent. Après cinq mois éprouvants passés dans cet appartement, nous nous sommes rendus dans notre maison bretonne. Nos troubles ont disparu, comme par enchantement, quelques semaines après notre arrivée ! Mais dès que nous sommes revenus dans cet appartement l’année suivante, tout a recommencé. Mon mari est médecin. Pour lui, le lien de causalité entre les antennes et nos troubles ne fait aucun doute. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de rester le moins longtemps possible dans cet appartement, puisque nous avons la chance de disposer d’une autre habitation qui n’est pas exposée aux antennes. Mais ce n’est pas le cas pour nos voisins. Et il se trouve que deux étages au-dessous, l’un d’eux, qui était en retraite, a été emporté en quelques mois par un cancer l’année dernière. Est-ce vraiment le fait du hasard ?” Caroline, 43 ans (Paris) “Alors que j’étais une personne dynamique et sportive pratiquant quatre heures de sport par semaine, j’ai développé un syndrome de fatigue chronique il y a quelques années, peu de temps après avoir emménagé dans un appartement de fonction situé à 20 mètres d’une antenne-relais. Je n’avais plus la force de vivre. Aller au travail et faire les courses me demandait un effort inouï. Pensant que mon problème pouvait venir des antennes, j’ai fini par déménager. Je vais mieux, mais je n’ai pas encore complètement récupéré. J’ai gardé mon téléphone portable et mon téléphone sans fil d’intérieur car je ne savais pas qu’ils peuvent être toxiques comme les antennes.” Laurent, 37 ans (Paris) “Je suis journaliste. J’ai reçu un courrier électronique d’un homme racontant que sa femme était devenue incapable de se lever depuis l’implantation d’antennes sur le toit de leur immeuble. Un jour, en descendant faire des courses, il croise des ouvriers dans l’ascenseur. Supposant qu’ils sont là pour une opération de maintenance sur les antennes, il rentre chez lui et, sans rien dire à sa femme, prend une paire de jumelle. Posté en hauteur à quelque distance de là, il observe le toit de son immeuble. Les ouvriers y sont effectivement à l’œuvre. En rentrant chez lui, il constate avec surprise que sa femme s’est levée, pour la première fois depuis des mois. Les émissions des antennes ont-elles été stoppées pendant le travail des ouvriers, comme le prévoit la réglementation ? Toujours est-il que le mieux-être passager de sa femme ne peut pas avoir une cause psychosomatique, puisque cet homme ne lui avait rien dit au sujet de la présence des ouvriers sur le toit.” Denise, retraitée (Rhône) “Depuis que notre copropriété a accepté l’implantation d’une station-relais de téléphonie mobile sur le toit de l’immeuble en 2000, nous avons tous des problèmes de santé, au point que certains ont déménagé [voir ci-après les témoignages de Maxime et de Pascal]. Nous avons des maux de tête, des sifflements dans les oreilles. Notre sommeil est entrecoupé : on dort deux heures, on se réveille, on se lève, on se recouche, on se rendort pour deux heures, et ainsi de suite. Je suis également inquiète pour ma petite fille, qui vit à 100 mètres environ. Le 23 décembre 2003, le syndicat des copropriétaires a décidé à l’unanimité de résilier par anticipation le contrat qui nous lie avec l’opérateur jusqu’en 2012, mais France Télécom fait la sourde oreille aux courriers recommandés lui intimant le démontage de la station.” (Six mois plus tard) “Corinne, une infirmière de 40 ans qui habite un appartement situé à 30 mètres directement dans le faisceau d’une antenne, est atteinte depuis plus d’un an d’une étrange maladie de peau. Son dermatologue lui a expliqué qu’il s’agissait d’une maladie dont souffrent les gens ayant la peau très blanche et les yeux clairs. Or, elle n’a pas la peau blanche et ses yeux sont foncés. Elle est hospitalisée régulièrement, car elle ne tient plus sur ses jambes. Un diagnostic a été posé, une neuronite vestibulaire, dont l’étiologie [la cause] reste indéfinie. Aujourd’hui, elle ne peut plus travailler : dès qu’elle retourne chez elle, ses troubles reprennent. Un autre diagnostic vient d’être posé : sclérose en plaque (SEP). Cette jeune femme discrète me fait beaucoup de peine. Je lui ai demandé si elle avait parlé aux médecins des antennes de téléphonie. Elle m’a dit que oui, mais qu’ils ne voient aucune relation avec la SEP. Elle est anéantie. Célibataire, elle est bien seule. Je me battrai pour elle. Son jeune chien est malade aussi !” Maxime, (Rhône, même immeuble) “Nous avons habité plusieurs années dans un immeuble sur le toit duquel plusieurs antennes de relais téléphoniques ont été placées. Depuis octobre 2004, nous avons déménagé. En trois mois, nous avons constaté que plusieurs maux dont nous souffrions ont totalement disparu, à savoir maux de tête très fréquents, nervosité, dérèglements hormonaux, troubles du sommeil, notamment chez ma fille, qui a depuis retrouvé un sommeil tout à fait normal. D’une façon générale, nous avons retrouvé un état de santé bien meilleur car nous n’avons pas consulté de médecin pour des angines, otites, rhinopharyngites à répétition comme cela était le cas ces dernières années et de façon excessive. Nos défenses immunitaires ne sont plus affaiblies et nous sommes redevenus normalement résistants.” Pascal, (Rhône, même immeuble) “Par ce courrier, nous tenons à vous faire part des problèmes de santé que nous avons eus à notre ancien domicile. En effet, nous y avons vécu cinq ans avant d’être contraints de déménager le 1er avril 2004. Dans les trois dernières années, nous avons vu, peu à peu, notre capital santé se dégrader : troubles importants du sommeil, problèmes de concentration, nervosité, acouphène permanent, problèmes de peau (cicatrisation anormalement longue), problèmes digestifs et perte de poids. Depuis notre déménagement, l’intégralité des troubles de santé précédemment cités tend progressivement à s’estomper. Même notre animal de compagnie, un chat de 4 ans, a retrouvé un état normal.” Patrick, 34 ans (Paris) “J’habite à deux pas de la butte Montmartre et toutes les nuits, je suis réveillé vers 4 heures du matin. Je sais que tous les occupants de l’immeuble se réveillent en même temps que moi : on entend les bébés pleurer et les chiens aboyer, on voit les lumières s’allumer.” Sommaire 1. Malades sous les antennes : témoignages2. Guide du tombeur d’antennes
3. Trucs et astuces pour limiter les malaises chez soi 4. Des relations de bon voisinage sans micro-ondes Annexes :
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