Antennes relais : |
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Cancers d’enfants sous les antennes Quatre gliomes du tronc cérébral à Saint-Cyr-l’École et à Ruitz |
Procès de SFR contre Annie Lobé “Les gens meurent sous les antennes” Jugement 21 novembre 2006 |
Vidéos : le cas de St Cyr l’École (Yvelines) |
À St-Cyr-l’École dans les Yvelines, des antennes ont été implantées en 1992 sur le toit du groupe scolaire Ernest Bizet, comprenant une école primaire et une école maternelle. Deux enfants qui fréquentaient ces écoles ont été atteints de la même forme rare de cancer du cerveau, un gliome du tronc cérébral. Une enquête sanitaire citoyenne effectuée en 2001 par les associations locales a permis d’identifier 14 cas de pathologies lourdes affectant des riverains ou des personnes travaillant ou ayant travaillé dans l’école, y compris des enfants fréquentant l’école et habitant le quartier. Les antennes ont été démontées en 2003 sur décision judiciaire, sous la pression des parents d’élèves appuyés par le maire de la ville. Mais depuis mars 2007, les enfants qui fréquentent cette école sont soumis aux émissions des antennes réinstallées par les trois opérateurs à 250 mètres de l’école, sur un terrain situé sur la commune de Versailles et appartenant à la DDE, à côté d’un transformateur électrique. |
Photos : le cas de St Paul de Léon (Bretagne) |
À St Pol de Léon en Bretagne (29), des antennes-relais sont installées depuis 1993 sur un château d’eau (23 antennes actuellement). D’après le recensement effectué par Francis Tanguy, fondateur de l’association Pour Notre Mieux Être, 58 décès de personnes de 33 à 72 ans sont intervenus depuis 10 ans dans un rayon de 300 mètres autour de ce château d’eau, et 34 personnes sont actuellement atteintes de cancer ou d’autres maladies graves, dont un enfant de 8 ans atteint d’un cancer du rein. Photo prise du jardin d’une des victimes, février 2007 |
Écouter les témoignages de riverains enregistrés par Olivier Escavi Daranc, président de l’association Apursetap. © Copyright Apursetap, septembre 2006. |
Câbles aériens de basse tension nus et fils téléphoniques augmentent la pollution électromagnétique de ce quartier résidentiel. |
Transformateur au pied du château d’eau. 1 000 personnes vivent dans un rayon de 500 mètres autour des antennes. |
Le cas de St Pol de Léon n’est pas isolé, mais il est le plus grave dont nous ayons connaissance à ce jour en France, de par le nombre très important de décès et de malades. Il n’existe en France ni indicateur global de l’état de santé de la population, ni registre national du cancer, ni obligation pour les médecins de signaler les nouveaux cas dont ils ont connaissance. C’est pourquoi, dans la France entière comme à St Pol de Léon, des problèmes graves peuvent rester masqués jusqu’à ce que des initiatives bénévoles les mettent à jour. Le maire de St Pol de Léon a annoncé son intention de dénoncer les contrats signés avec les opérateurs à l’échéance, ce qui signifie un délai de quinze mois supplémentaires avant le démontage. L’association Pour Notre Mieux Être demande le démontage immédiat des antennes. Pierre Le Ruz, directeur scientifique du Criirem (Centre de recherche et d’information indépendante sur les rayonnements électromagnétiques) et Annie Lobé, journaliste scientifique, appuient sans réserve cette demande et ont adressé au maire une lettre commune dans laquelle ils écrivent : "Nos travaux de recherche sur les effets biologiques et sanitaires des ondes électromagnétiques de la téléphonie mobile, ainsi que les observations auxquelles nous avons pu nous livrer sur le terrain au cours de ces dernières années, étayent l’hypothèse d’un lien de causalité entre la présence des antennes et les troubles survenus dans leur voisinage. Un grand nombre d’hyperfréquences (micro-ondes) pulsées étant émises par ces antennes, combinées aux fréquences extrêmement basses (ELF) émises par le transformateur EDF implanté au pied du château d’eau, il nous apparaît qu’un retrait de ces antennes devrait intervenir le plus rapidement possible afin d’éviter la survenue de nouveaux cas de cancer et également de donner aux personnes déjà atteintes les meilleures chances de guérison." Afin de rester indépendante, l’Association Pour Notre Mieux Être refuse d’être subventionnée. Pour la soutenir, vous pouvez adhérer en écrivant à : Association Pour Notre Mieux Être Les causes de la gravité de la situation tiennent vraisemblablement à plusieurs facteurs, parmi lesquels : ancienneté de l’installation, présence d’un transformateur EDF au pied du château d’eau, puissance des émetteurs destinés à assurer les communications mobiles sur des ferries traversant la Manche au Nord de la ville. |
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