Ampoules basse consommation fluocompactes
Progrès ou désastre ?

image video ampoule basse consommation

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Ampoules basse consommation :
mesure des champs magnétiques

(6 min) © Copyright Annie Lobé, mars 2009.

Voir les références du clip :
Mesures salon Marjolaine
Environnement Magazine octobre-novembre 2003
Monographie OMS
Cahier technique 205
Article Guadeloupe 2001
Alternative Santé janvier 2009

Information initiale du Criirem signée par le professeur Pierre Le Ruz :
Alerte ! Mise en garde sur les ampoules à économie d’énergie ! Communiqué du 21 août 2007


Écouter

Par quoi remplacer les ampoules basse consommation fluocompactes ?
Écouter la réponse d’Annie Lobé concernant les ampoules LED et les ampoules halogènes basse consommation
Le 25 mars 2011 mis à jour le 15 avril 2011 (10 min)

Leur principe de fonctionnement : des électrodes serties aux extrémités d’un tube de verre envoient des radiofréquences pour ioniser le mercure présent sous forme de vapeur et générer des ultraviolets, rendus visibles par des poudres fluorescentes.

À l’allumage, des ingénieurs de l’École supérieure d’électricité (Supelec) ont enregistré des pics de radiofréquences jusqu’à 380 volts par mètre. Et chaque lampe éteinte émet un champ résiduel de 0,3 volt par mètre !

Autre inconvénient : le gaz de mercure fuit au fur et à mesure de leur utilisation...

Le mercure des lampes collectées (en France, 30 % seulement du total vendu) n’est pas recyclé : il est stocké dans des centres spéciaux.

Quant au mercure des centaines de millions de lampes non collectées dans le monde entier, il se retrouvera un jour dans la mer, donc dans la chaîne alimentaire.

Or le mercure, qui traverse la barrière placentaire, provoque malformations fœtales et retards de développement.

Quels sont les risques ? Pourquoi veut-on nous les imposer ?

Exclusif : Les ampoules basse consommation retirées du marché européen en 2015
Marie Grosman et Roger Lenglet, auteurs de Menace sur nos neurones, ont rencontré Christophe Bresson à la direction de Philips France, leader du marché des ampoules, à propos des ampoules basse consommation fluocompactes. Ce dernier leur a affirmé que “la réglementation européenne a fixé la date de 2015 pour les retirer du marché”.
“Selon les confidences de sources proches des producteurs, ce seraient les autorités politiques qui auraient demandé aux industriels d’opérer une transition douce en maintenant sur le marché une production d’ampoules fluocompactes pour ne pas provoquer de ‘crise’ et pour éviter qu’on découvre publiquement leur faute colossale”, écrivent Marie Grosman et Roger Lenglet, qui ajoutent : “Discrètement, devant l’intensification du débat public en Europe, les industriels ont décidé d’en sortir et prorammé une stratégie de conversion progressive vers une alternative moins problématique : les ampoules à LEDs (Diodes électro-luminescentes)”.
Source : Menace sur nos neurones, Actes Sud, septembre 2011, p. 128-131.

Commentaire d’Annie Lobé
: Si l’Union européenne décide de retirer ces lampes du marché c’est que leur dangerosité est reconnue. Je renouvelle donc le conseil de retirer immédiatement l’intégralité de ces lampes, sans attendre l’échéance de 2015 qui n’a aucune justification sur le plan sanitaire. Ne faites pas comme cette mère de famille qui témoigne : “J’avais retiré toutes mes LBC sauf celle de la salle de bains. Elle a explosé un soir, à 23 heures. Comme mes enfants étaient déjà endormis, je n’ai pas pu ventiler la pièce...”
Pour ce qui est des ampoules LED, de deux choses l’une : soit elles sont toxiques pour la rétine et l’on s’en rend compte car même un bref regard dans leur direction provoque une sensation de “mal aux yeux” et laisse une trace de couleur persistante quand on ferme les yeux, soit elles ne procurent pas une luminosité suffisante. Elles sont donc à proscrire également, et ce d’autant plus que leur fabrication nécessite l’utilisation de terres rares extrêmement polluantes (voir ci-dessous).
Les ampoules à incandescence restent les seules qui soient inoffensives pendant leur utilisation et non toxiques du stade de la fabrication à celui du déchet.
Quant aux campagnes publicitaires de Recylum incitant à rapporter les ampoules basse consommation en magasin, elles ont pour principale raison d’être de faire taire les journalistes qui savent que l’équilibre économique de leur journal est fondé sur les budgets publicitaires.

Des terres rares dans les ampoules fluocompactes et les ampoules LED
Les “terres rares” sont des éléments obtenus en raffinant le minerai brut qui les contient au moyen de bains d’acide, de lessivages et de cuissons au four. Une grande quantité d’acide est nécessaire pour cette opération qui est extrêmement polluante pour les eaux souterraines. En Malaisie, à 30 km de Kuantan sur la côte est (500 000 habitants), la construction de l’usine australienne de production de terres rares Lynas se déroule sous la pression de ses opposants. Leurs craintes se cristallisent sur le thorium, un élément faiblement radioactif présent dans le minerai extrait du site australien de Mount Weld. Ils évoquent l’ancienne usine de traitement de terres rares de Bukit Merah, sur la côte ouest de la péninsule, où la radioactivité serait responsable de cas de leucémies et de malformations natales chez les riverains.
Ces terres rares anti écologiques (cérium, terbium, gadolinum) sont notamment utilisées pour la fabrication des ampoules basse consommation fluocompactes, des LED, et des aimants qui équipent les téléphones portables, les écrans tactiles, plasma et LCD.
Source : Libération, vendredi 20 mai 2011, p. 18

Les rejets de mercure augmentent
L’activité humaine a rejeté dans l’atmosphère un total de près de 385 000 tonnes de mercure. Un premier pic de 2600 tonnes par an a eu lieu entre 1860 et 1910, au moment de la ruée vers l’or aux États-Unis. Depuis l’année 2000 (où 2000 tonnes ont été rejetées), on assiste à une nouvelle augmentation des émissions de 2000 tonnes par an, soit quatre fois plus que les émissions naturelles dues au volcanisme ou à l’érosion. La pollution est planétaire : une fois dans l’atmosphère, les particules peuvent faire plusieurs fois le tour de la terre. En exminant les mesures effectuées à bord d’un avion de recherche, Seth Lyman et Daniel Jaffe, de l’université de Washington, ont découvert qu’à haute altitude le mercure se transforme en oxyde de mercure. Sous cette forme assimilable par les bactéries, il retombe très rapidement sur terre avec la pluie ou le brassage des vents. Une fois dans l’eau, le mercure est transformé par les bactéries en méthyl-mercure, une substance toxique facilement assimilable qui s’accumule dans la chaîne alimentaire et entrave le développement neurologique des enfants. Près de 50 millions de personnes seraient gravement contaminées par le mercure, selon une estimation avancée en 2007 par un groupe d’experts internationaux.
Un traité international visant à limiter les émissions de mercure est en cours de négociation sous l’égide de l’ONU, mais il n’a pas encore abouti.
Source : Le Figaro, mardi 20 décembre 2011, p. 15,
d’après Environmental Science and Technology, 15 décembre 2011.

Autisme et mercure : Prévenir, puisqu’il n’est pas possible de guérir
Le Premier ministre François Fillon a accepté de déclarer l’autisme “Grande cause nationale 2012”.
Vu le nombre d’études* établissant un lien entre l’exposition in utero ou post natale au mercure et le développement de cette maladie, qui survient généralement vers l’âge de deux ans, et dont les symptômes sont l’absence (ou l’anormalité) du language et l’isolement, pouvant être accompagnés de troubles gastro-intestinaux majeurs, il est temps que le public soit informé de la nécessité de se prémunir contre toute exposition à ce puissant toxique qu’est le mercure.
En effet, des cas d’autisme ont été documentés dans les deux conditions suivantes : travaux dentaires chez la femme enceinte (les amalgames dentaires, ou plombages, sont composés de mercure) et vaccination (vaccins contenant du thimerosal, un dérivé du mercure, ou vaccin ROR). De plus, l’exposition au mercure in utero est associée à une diminution du QI.
Le mercure présent dans l’organisme féminin est excrété dans le lait maternel. C’est donc l’ensemble des femmes en âge de procréer qu’il faut protéger contre toute exposition au mercure.
Monsieur François Fillon tient la santé de vos enfants dans la paume de sa main : il peut faire interdire dès à présent les ampoules basse consommation et ordonner leur rappel, réautoriser les ampoules à incandescence, interdire les amalgames dentaires au mercure, exiger de l’industrie pharmaceutique qu’elle modifie la composition des vaccins et modifier le calendrier vaccinal, comme au Japon où la vaccination ne commence qu’à partir de l’âge de deux ans.
* Marie-Christine Dépréaux, mère d’un enfant autiste, a présenté ces études dans un livre :
Autisme, une fatalité génétique ? Testez éditions, Marco Pietteur, avril 2007.

Envoyé spécial met en lumière deux raisons supplémentaires de ne pas produire ces ampoules basse consommation fluocompactes
Le reportage diffusé sur la chaîne publique France 2, dans l’émission Envoyé Spécial, le 28 avril 2011 montrait d’une part que les ouvriers qui les fabriquent en Chine sont malades à cause des méfaits du mercure et d’autre part que ces ampoules, lorsqu’elles sont collectées, ne sont pas recyclées mais seulement brisées et stockées à l’air libre, dans des sacs à même le sol, dans une usine en France.

Pétition
Imprimez la pétition ci-dessus pour la signer et la faire signer. Puis envoyez-la directement à :
M. Manuel Valls
Premier ministre
57, rue de Varenne
75007 Paris.


Pétition pour l’arrêt
des ampoules basse consommation

Il est impensable que des produits aussi toxiques continuent d’être imposés à nos concitoyens, qui plus est avec l’estampille “écolo”. Les industriels de l’électricité devraient, sans délai, purement et simplement renoncer à les faire produire et arrêter de les commercialiser. Nous ne devrions pas être obligés de nous empoisonner pour nous éclairer.

Signez et faites signer la pétition pour l’interdiction de l’importation et de la commercialisation des ampoules basse consommation et la ré-autorisation des ampoules à incandescence de 60 watts, comme en Nouvelle Zélande, afin que la France ne contribue pas à un désastre écologique et sanitaire et préserve les générations futures contre les méfaits du mercure !

Ampoules basse consommation : progrès ou désastre ?

Dossier : la contre-enquête qui révèle l’ampleur de la désinformation orchestrée par les promoteurs de ces ampoules

Lire le dossier complet

Interview d’Annie Lobé par un journaliste de l’Express.fr, Eric Lecluyse

Lumière toxique

Ampoules basse consommation : Lumière toxique

La vidéo sur les ampoules basse consommation a suscité tellement d’intérêt qu’elle a été “buzzée” sur Internet. Révélations issues de la poursuite des investigations.
Texte mis à jour le 10 septembre 2009.

Version sonore


Les perles de la presse

Ampoules basse consommation : Les perles de la presse

Les lampes basse consommation (LBC) présentent quatre inconvénients majeurs : elles contiennent du mercure et émettent à la fois des UV, des radiofréquences et des champs magnétiques. Personne ne peut plus le nier. Mais la presse, allez savoir pourquoi, s’est mise en quatre pour nous persuader de les utiliser quand même. Toutefois les journalistes, sans doute pas totalement convaincus, ont glissé dans leurs articles les perles que voici.
Texte mis à jour le 28 mars 2010.


Lumière toxique (2ème partie)

Ampoules basse consommation : Lumière toxique (2ème partie)

La vidéo sur les lampes basse consommation démontre qu’elles émettent des champs magnétiques, ce qui n’est pas le cas des ampoules à incandescence. Cette vidéo a eu un tel impact que le lobby de l’électricité a tenté de la discréditer par la diffusion de faux arguments. Démonstration.
Texte mis à jour le 24 mars 2010.


Lumière toxique (3ème partie)

Ampoules basse consommation : Lumière toxique (3ème partie)

L’hypothèse formulée dans la vidéo sur les champs magnétiques émis par les ampoules basse consommation, selon laquelle le pic mondial de cancers de la prostate observé dans les Antilles françaises pourrait être lié à l’usage de ces lampes depuis près de vingt ans, a suscité des réactions. Explications.
Texte mis à jour le 25 mars 2010.


Droit de réponse d’Annie Lobé publié par L’Express

Droit de réponse publié le 5 novembre 2009 dans L’Express n°3044 après la parution de l’article d’Éric Lecluyse “Dur, dur d’être écolo” dans L’Express n°3043 du 29 octobre 2009.


Audition du Professeur Belpomme du 7 novembre 2007

“La chlordécone n’est probablement pas à l’origine de l’augmentation d’incidence des cancers de la prostate aux Antilles françaises(...). Ainsi mon équipe est-elle aujourd’hui mobilisée pour la recherche d’autres causes, dans le cadre d’une collaboration internationale.”

Le rapport secret des ingénieurs de Supelec et du CSTB du 23 mai 2008

Colloque d’URSI France, Paris, 20-23 mai 2008
Rapport, page 1
Rapport, page 2
Rapport, page 3
Rapport, page 4
Rapport, page 5
“Autour et à proximité immédiate de la lampe allumée, le niveau de champ électrique varie de 80 V/m à 380 V/m.”
Rapport, page 6

L’avis de l’association Santé Environnement France (ASEF) qui regroupe 2 500 médecins

“Mais le véritable problème, pour les experts de l’ASEF, se situe au niveau des grandes surfaces dotées de bacs de récupération où le personnel n’a pas reçu une formation ad hoc, et n’est souvent même pas informé des procédures de récupération. Le client qui ramène son ampoule basse consommation en magasin se retrouve souvent livré à lui-même. Autre question soulevée par l’ASEF : le mercure des ampoules non recyclées s’accumulera immanquablement dans l’environnement. Et se retrouvera fatalement, à plus ou moins long terme, dans la chaîne alimentaire.”

Quelle santé, Janvier 2010, p. 26.

La capote pour ampoules basse consommation de l’électricien Claude Bossard

La palme des perles de la presse revient au gratuit Biocontact de novembre 2009, distribué dans les magasins bio, qui propose, parmi un fatras de publicités pour des bidules de protection, un étui en fils d’acier inoxydable tissés, censé arrêter une partie du rayonnement électromagnétique des LBC. Astucieusement tronquée en hauteur, la photo de cette “capote” masque un aspect essentiel : les cordons de l’étui doivent impérativement être raccordés au fil de terre… lequel est absent de la plupart des points d’éclairage. On n’ose imaginer ce qui pourrait se passer en cas d’installation électrique défectueuse. D’ailleurs, l’article ne précise pas si cet accessoire est homologué.

Biocontact, Décembre 2009, p. 62.

(Voir l’article
Ampoules basse conso : Les perles de la presse)

Des ondes électromagnétiques dans les ampoules basse consommation

Pratiques de santé n° 81, mardi 15 juillet 2008, p. 3.

Article original citant les références

Ailleurs, dans le monde :

Le problème causé par les lampes basse consommation fluocompactes est mondial. Deux journalistes canadiennes, Mary Garofalo et Allisson Vuchnish, ont mené l’enquête pour le magazine 16:9.
Reportages mis en ligne sur YouTube en janvier 2009.

Vidéo : Dirty Electricity - Part 1 - Rays of Rash
Vidéo : Dirty Electricity - Part 2 - Dirty Energy
Vidéo : Dirty Electricity - Part 3 - Reaction To Rays


La fée électricité : fée ou sorcière ?

Sans faire de travaux et même si vous êtes locataire, vous pourrez réduire et supprimer la pollution électrique chez vous  en suivant les conseils pratiques inédits de ce livre, qui conduisent aussi à réduire vos factures d’électricité. Vous découvrirez aussi ce que les industriels de l’électricité savent depuis 30 ans sur les effets nocifs des champs électromagnétiques : insomnie, dépression, cancer. Vous saurez enfin protéger votre mélatonine, une hormone naturellement produite dans le cerveau, qui induit le sommeil et nous protège contre le cancer, la radioactivité, la maladie d'Alzheimer, l'électrosensibilité...



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