Une personne contaminée sur deux, asymptomatique, propage le virus Covid-19 |
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Par Annie Lobé, journaliste scientifique indépendante, Télécharger l’article du 11 avril 2020 [.doc] [.pdf] Novembre 2022 : Testé-e positif-ve au Covid ? Vous pouvez demander du PAXLOVID à votre médecin ! 11 juillet 2022 : Avec le Paxlovid, une autre gestion du Covid est possible ! Dans une interview parue le 10 juillet 2022 (Le Journal du dimanche, p. 16), Arnaud Fontanet, membre du conseil scientifique depuis son origine, évoque un « nouveau traitement », « le Paxlovid, qui diminue de 90 % le risque d’hospitalisation des plus fragiles ». Voir la vidéo de son interview : Arnaud Fontanet : « Le pic pourrait dépasser celui d’avril » Mail adressé par Annie Lobé aux parlementaires à ce sujet les 11 et 18 juillet 2022 :
Le début de l’enquête depuis avril 2020 : Le coronavirus SARS-Cov-2 qui provoque la maladie Covid-19 a déjà officiellement tué dans le monde plus de 1.000 personnes en cent jours (au 10/04/20) [318.201 décès un mois plus tard, au 19/05/20, 410.000 décès deux mois plus tard, au 11/06/20, 1 233 961 morts en 10 mois, au 06/11/2020, 2,6 millions de personnes en un an]. Hautement transmissible car il est présent dans l’haleine, il survit en se combinant avec l’humidité et la poussière, dans l’air et sur les surfaces : la contamination sans contact direct est possible. Une personne contaminée sur deux n’a aucun symptôme et propage le virus à son insu, rien qu’en parlant. Mais en absence de dépistage, elle l’ignore. Et 65 % de ces porteurs asymptomatiques ont des lésions pulmonaires visibles au scanner ! Porter un masque est donc un acte altruiste et nécessaire, mais pour empêcher la transmission il est indispensable que tout le monde soit masqué. Le port généralisé du masque a divisé par 70 à 270 le nombre de décès dans certains pays. Les autres gestes qui sauvent sont : le confinement scrupuleux (rester chez soi, sauf obligation), la distanciation (se tenir à 2 mètres les uns des autres dans l’espace public), ainsi que le lavage fréquent des mains et la désinfection quotidienne des surfaces de contact. Pour entretenir un système immunitaire performant et capable de nous protèger contre les formes graves, il faut éviter la sédentarité et les écrans et s’assurer un apport suffisant en vitamines D et en zinc. Le confinement est physique, mais notre cœur peut rester ouvert, capable de bonté, de générosité et de patience ! 1. D’où vient le coronavirus qui circule en France 2. Comment le virus se comporte dans l’environnement 3. Le Covid-19, une maladie totalement nouvelle 4. Le port du masque pour l’ensemble de la population 5. Le bon usage des masques lavables en tissu ▲ 1. D’où vient le virus qui circule en France Le coronavirus SARS-CoV-2 circulait sur le territoire français, notamment dans le Nord de la France, déjà à bas bruit en janvier 2020 parmi des personnes asymptomatiques ou paucisymptomatiques (ne présentant que très peu de symptômes), donc avant la vague des cas observée début mars. Telle est la conclusion d’un article posté le 24 avril 2020 par des chercheurs de l’Institut Pasteur sur le site de prépublication bioRxiv, tirant les enseignements du séquençage du génome de 97 souches de virus prélevées sur des patients contaminés sur le territoire métropolitain sans avoir eu aucun contact avec des personnes contaminées à l’étranger. Il est impossible de désigner les pays dans lesquels une contamination de ressortissants français aurait pu avoir lieu. Ce sont des souches initiales, provenant de différents endroits du territoire national, qui ont été responsables de la quasi-totalité des infections survenues sur le sol français. Blog du docteur Marc Gozlan sur lemonde.fr : Selon le Pr Didier Raoult, qui séquence le génome du coronavirus chez ses patients depuis le début de l’épidémie, c’est la souche britannique qui est à l’œvre en France dans “75 % de des cas depuis août 2020” (Paris Match, 29 octobre 2020, p. 67), ce qui peut expliquer la violence de la “deuxième vague” qui nous a valu un reconfinement que le Gouvernement avait pourtant annoncé l’été dernier comme étant exclu. ▲2. Comment le virus se comporte dans l’environnement Le coronavirus Covid-19 (SRAS-CoV-2) est détruit à une température de 56°C et par le ressac de la machine à laver, ainsi que par l’eau de Javel et par l’alcool à 70°. Il reste actif pendant :
Différentes sources, dont : 3. Le Covid-19, une maladie totalement nouvelle
Cliquer ci pour voir les autres revues de presse vidéo 21 décembre 2020 : Des témoignages recueillis par la presse évoquent des personnes de nouveau malades du Covid en automne 2020 après l’avoir déjà été au printemps, attesté par PCR (L’Indépendant, 18 novembre 2020, p. 3 : Kévin : “Je suis malade du Covid pour la deuxième fois en sept mois” (chef d’entreprise, 27 ans, première contamination mi-mars après un dîner avec une amie hôtesse de l’air, deuxième accès 210 jours plus tard, plus violent que le premier ; test sérologique effectué en juin : il n’a développé aucun anticorps. Il avait, se sachant non immunisé, « restreint sa vie sociale » et portait le masque « en faisant ses courses » - c’est-à-dire, pas tout le temps…). Ces cas sont encore rares mais ils existent et il vaut mieux le savoir… Exclusif : Le protocole médical COVID-19 officiel d’un pays où il y a eu peu de morts, ajouté le 04 juillet En France, appeler “soignants” le personnel médical est un abus de langage puisqu’il lui est interdit de soigner les malades ! Depuis le 25 mars, la prescription par les médecins de ville et la délivrance par les pharmaciens non-hospitaliers de plusieurs médicaments était déjà interdite par Edouard Philippe, alors Premier ministre, et Olivier Véran, ministre de la Santé, cosignataires d’un décret (voir l’article 12-2, surbrillé en jaune). Après la parution, le 22 mai, dans la revue scientifique The Lancet d’une étude concluant au risque mortel que l’hydroxychloroquine ferait courir aux patients, le ministre de la Santé français en a immédiatement élargi l’interdiction au milieu hospitalier et n’a toujours pas levé cette interdiction malgré la rétractation de trois des quatre auteurs de cette étude et son retrait par le directeur de publication de la revue, alors que l’OMS a tenu compte de ce revirement et annoncé la reprise des essais cliniques sur l’hydroxychloroquine interrompus après la publication de l’étude (Les Échos, 3 juin 2020). L’utilisation de la chloroquine a pourtant déjà permis de limiter le nombre de morts à quelques centaines dans au moins un pays dont le protocole gouvernemental préconise depuis plusieurs mois, dès les premiers symptômes, la chloroquine et l’azithromycine associées au zinc et à la vitamine C. Ce pays a de surcroît décidé d’inclure également le traitement des personnes asymptomatiques détectées positives. Dans ce pays, où le port du masque est obligatoire dans l’espace public, chacun peut se procurer ces médicaments en pharmacie, sans ordonnance. La seule difficulté d’approvisionnement provient de l’interdiction du gouvernement français d’exporter la chloroquine du fabricant français Sanofi (nom commercial : Plaquénil). Plutôt que de laisser mourir plus de 50 000 personnes (bilan annoncé le Chef de l’État Emmanuel Macron lors de son allocution télévisée du 24 novembre 2020) en attendant des résultats d’études “randomisées” comme en France, le Conseil scientifique de ce pays a relevé que “Malgré l’insuffisance de données probantes, la chloroquine réduirait de façon empirique la charge virale du SARS-COV 2 et contribuerait à réduire sa contagiosité, si le traitement est initié tôt. D’où la proposition de généraliser le traitement et inclure les cas COVID-19 positifs asymptomatiques”. Les membres du Conseil scientifique, nommément cités, retiennent également que certaines études “montrent une synergie d’action entre les propriétés antivirales/antibiotiques et immunomodulatrices” respectives de la chloroquine et de l’azithromycine. Et ils recommandent un bilan cardiaque de base (électrocardiogramme) pour tous les patients symptomatiques “pour éliminer une contre-indication à la chloroquine/hydroxychloroquine”. Et en effet ! Exposer 100 % des malades à un risque de mort par étouffement ou à subir de graves séquelles s’ils survivent à l’intubation et à la mise en œuvre d’un respirateur artificiel, sous prétexte que certains d’entre eux présentent une contre-indication à la prescription de chloroquine en raison de leurs antécédents cardiaques, n’est-ce pas le plus aberrant des protocoles, que les autorités françaises ont imposé au corps médical ? Alors que la France n’a toujours pas dévoilé le nombre de décès à domicile, dont le décompte avait pourtant été annoncé pour la fin juin 2020, la persistance des autorités françaises à imposer ce protocole inique qui nous ramène 200 ans en arrière, lorsqu’aucun traitement n’était connu contre les épidémies, est d’autant plus scandaleuse que le directeur général de Sanofi a proposé de délivrer gratuitement 150 millions de doses de Plaquénil ! (voir la revue de presse vidéo du 4 mai 2020). La France ne doit pas se contenter de tests par prélèvements naso-pharyngés, puisque que l’on sait désormais que ce coronavirus ne reste dans les fosses nasales que 5 à 7 jours après la contamination ? En Corée du Sud, où tout un chacun peut librement se faire tester, trois prélèvements sont réalisés : naso-pharyngé, en fond de gorge et par un crachat, de sorte d’éviter les faux négatifs, et toute personne détectée positive reste confinée seule durant 14 jours en prenant de la chloroquine ! L’ex Premier ministre et le ministre français de la Santé ont souvent répété que nous ne pouvions pas rester éternellement confinés et que pour relancer l’économie, il nous faut “vivre avec le virus”. Mais interdire au corps médical de délivrer un traitement aux personnes testées positives, tout en les renvoyant chez elles, où elles contaminent leur famille, et interdire la délivrance aux malades symptômatiques de soins qui ont prouvé leur efficacité dans plusieurs autres pays, n’est-ce pas cette stratégie insensée qui a conduit la France à devenir le 4ème pays le plus contaminé au monde par le nombre de cas avérés (1 458 999 cas, juste derrière des pays au moins trois fois plus peuplés, selon L’Obs, 12/11/2020, p. 59) ? [Màj 19/11/20 : “La France franchit le cap des 2 millions de cas”, L’indépendant 18/11/20, p. France-International] L’hydroxychloroquine combinée à l’azitromycine est efficace à condition de la donner tôt. Et quand bien même s’agirait-il d’un effet placebo, n’aurait-il pas mieux valu l’administrer depuis la fin du premier confinement en mai 2020, et dans tous les clusters (foyers d’infection) de l’été dernier, plutôt que de se retrouver là où nous en sommes en novembre 2020 ? En agissant comme il le fait, notre Gouvernement condamne à mort les 1 % de nos concitoyens qui sont susceptibles de développer une forme grave de la maladie Covid-19, étrangle les entreprises qui ne peuvent plus fonctionner en raison du reconfinement depuis début novembre 2020 et rend la France ingouvernable en ouvrant un boulevard à ceux, nombreux, qui ont contesté le port obligatoire du masque. Quelle aberration : à présent que les masques sont disponibles, que leur efficacité à condition que tous soient masqués a été prouvée par le faible nombre de morts dans les pays qui en ont fait un usage généralisé dès le début de la pandémie, que le gouvernement français les a rendus obligatoires dans l’espace public et en entreprise, pour tenter de stopper complètement la circulation de ce virus dont on sait désormais qu’il est dans l’haleine de personnes qui peuvent avoir été contaminées à leur insu, n’ayant elles-mêmes aucun symptôme, virus qui donc se transmet par le simple fait d’ouvrir la bouche pour parler à quelqu’un, pour respirer quand on fait du sport ou pour chanter, ce sont des citoyens et quelques médecins qui diffusent de fausses informations selon lesquelles le masque serait plus dangereux que le virus ?! N’est-il pas effarant de voir que dans notre pays, quand en mars 2020, notre Gouvernement disait que le masque ne servait à rien, personne ne le croyait (à juste titre), et que tant de citoyens “éclairés” par Facebook se sont mis à le croire quelques mois plus tard, en août 2020, sur la foi de posts de parfaits inconnus, repris et amplifiés par quelques médecins ! À ceux qui pensent et diffusent l’idée que “le masque ne sert à rien” parce que “le virus est si petit qu’il passe au travers”, je me permets de rappeler qu’un virus ne peut pas survivre hors d’une cellule hôte et que, si le coronavirus du Covid-19 est capable de survivre en dehors de l’organisme humain, c’est parce qu’il s’encapsule dans l’eau que nous exhalons en respirant (et qui se retrouve en buée sur les lunettes quand nous mettons un masque) puis se combine dans l’air avec des poussières qui, elles, sont bel et bien arrêtées par le masque. C’est la raison pour laquelle le masque procure une réelle protection contre la propagation de l’infection, mais à condition que toutes les personnes en présence soient masquées. À ceux qui disent que “le masque est plus dangereux que le virus” parce qu’“on manque d’oxygène, on s’empoisonne avec notre propre gaz carbonique, on rapellera que les molécules d’air sont beaucoup plus petites que ce virus qu’ils accusent de passer à travers le masque. Certains sportifs de haut niveau venus du monde entier s’entraînent même en hypoxie, dans une salle spéciale à Font-Romeu dans les Pyrénées-Orientales, pour augmenter leurs capacités pendant l’effort ! Quant à ceux qui craignent de s’intoxiquer avec leurs propres bactéries déposées sur le masque, on rappellera que le corollaire indispensable au port du masque est l’hygiène du masque : qu’il soit en papier ou en tissu, il faut le changer toutes les 4 heures, désinfecter un masque tissu après chaque utilisation, jeter un masque en papier après une seule utilisation de 4 heures maximum, comme on jette un mouchoir en papier qui a déjà servi. (Pour ne pas poser les doigts sur la partie qui s’humidifie avec la respiration, on peut remonter un masque qui glisse en le poussant vers le haut au niveau du menton.) C’est parce que le covid-19 est la seule maladie capable, durant l’année 2020 en France, de tuer 50 000 de nos concitoyens, morts en quelques jours alors qu’ils devraient être encore en vie, que nous acceptons ces contraintes. À ceux qui pensent et diffusent l’idée que “le masque ne sert à rien” parce que “le virus est manuporté”, il est utile de rappeler que nous portons nos mains au visage plusieurs dizaines de fois par minute, et que le masque empêche de se toucher la bouche et le nez, qui sont les deux principales portes d’entrées du virus dans notre organisme. Les soignants au contact des patients portent désormais également une visière transparente empêchant de se toucher les yeux, qui sont également une porte d’entrée du virus. Et enfin, pour ceux qui pensent que le Gouvernement veut notre peau avec ce Covid, le port du masque est la seule action responsable qui ne les rende pas complice du chaos engendré à la fois par la pandémie et par les mesures gouvernementales imposées à la population et aux entreprises pour y faire face : comme une personne contaminée sur deux, ils pourraient être asymptomatiques, et donc infectés sans le savoir. Sans masque, ils propageraient le virus à leur insu, contamineraient eux-mêmes leur propre famille à la maison et ceux qu’ils rencontreraient quand ils sortent. En ce qui me concerne, depuis qu’ils sont disponibles, j’ai toujours porté systématiquement le masque dès que je mettais le pieds dehors en présence d’autrui pour ne pas avoir à le porter à la maison en présence de mes proches. Quiconque est détecté Covid+ (positif au Covid) et vit en famille DOIT se masquer en permanence y compris à la maison pour ne pas contaminer ses proches (qui doivent être eux aussi masqués!) pendant au moins 14 jours...
Blog du docteur Marc Gozlan sur lemonde.fr “Covid-19 : une pneumonie pas comme les autres” : “Covid-19 : ce que les autopsies nous apprennent sur les caillots sanguins et embolies pulmonaires” : Source : Dr Philippe Nacache, le 31 mars 2020 vers 15h : “Le virus pénètre dans les voies aériennes supérieures, c’est-à-dire via les muqueuses des yeux, du nez, de la bouche. À partir de là, le virus est dégluti dans la salive et les larmes en milieu humide, où il prospère et descend dans le système digestif ou est inhalé dans le tractus respiratoire et se développe dans les poumons. Le virus, bien au chaud, se multiplie ensuite dans les cellules digestives et pulmonaires qu’il colonise et se déverse ainsi dans l’organisme par ces deux portes d’entrées que sont les intestins et le poumon, qui doivent donc être considérées comme les foyers du virus. Pendant une première phase, dite phase d’incubation, qui est la phase dormante de la maladie, le virus est encore en nombre trop limité pour provoquer des symptômes et pour rendre l’individu contagieux. Après cette période d’incubation qu’il reste encore à définir précisément si bien que les bibliographies estiment ce délai entre 3 et 20 jours, avec une médiane autour d’une semaine, le virus infecte de plus en plus de cellules du corps tout entier et arrive ainsi à un pic de son développement. La maladie passe alors dans une phase différente appelée phase d’état. Celle-ci ne se manifeste pas forcément cliniquement et peut passer tout à fait inaperçue. Cela arrive même dans plus de 50 % des cas et c’est là justement que se situe tout le problème de cette épidémie : ces porteurs sains propagent le virus à leur insu et le transmettent à d’autres personnes qui peuvent développer des symptômes aigus. C’est durant cette phase d’état, voire 1 à 2 jours avant la manifestation des premiers signes cliniques quand ils existent, que le sujet devient contagieux. Plus de 50 % des porteurs du virus sont des porteurs sains sans symptôme, qui propagent le virus sans le savoir. C’est de la méconnaissance totale de cette chaîne pourtant simple que découle une très grande partie, pour ne pas dire l’entièreté, de la catastrophe actuelle. La synthèse en est claire : tout le monde doit porter un masque !” Dans le post suivant, Flavian Jacquot approuve cette conclusion et précise : “Même s’il n’y a pas de masque aux normes, un bout de tissu réduit de 60 % la contagion dans les épidémies de types influenza (grippe). Études scientifiques à l’appui ! : 4. Le port du masque pour l’ensemble de la population La pénurie de masques à usage unique FFP1 et FFP2, les plus efficaces, contraint à les réserver aux malades et aux professionnels exposés à leur contact (médecins, infirmiers, personnel hospitalier,…), aux professionnels en contact avec le public : pharmaciens, commerçants, livreurs, ainsi qu’aux personnes contaminées confinées en famille, et aux personnes fragiles, âgées ou déjà atteintes d’autres pathologies… Ces masques ont une durée d’utilisation de 4h au maximum. Le 2 avril 2020, l’Académie de médecine a recommandé que l’ensemble de la population adopte le port de masques lavables et réutilisables, à fabriquer soi-même : Tutoriel de masque “alternatif” confectionné avec une serviette en papier, recommandé par l’Académie de médecine, par le professeur Daniel Garin, médecin du travail chez ARTELIA-MT2i, Professeur agrégé du Val de Grâce, ancien chef du département de virologie du Centre de Recherche du Service de Santé des Armées et expert en risque biologique et infectieux, qui montre également l’application correcte du gel hydroalcoolique, 15 mars 2020 : Le 31 mars 2020, M. George Gao, directeur général du Centre chinois de contrôle et de préventions des maladies, affirmait dans la prestigieuse revue Science :
“La grande erreur aux États-Unis et en Europe est, à mon avis, que la population ne porte pas de masque. Ce virus se transmet par les gouttelettes respiratoires, de personne à personne. Les gouttelettes jouent un rôle très important, d’où la nécessité du masque le simple fait de parler peut transmettre le virus. De nombreux individus atteints sont asymptomatiques, ou ne présentent pas encore de symptômes : avec un masque, on peut empêcher les gouttelettes porteuses du virus de s’échapper et d’infecter les autres.” Plusieurs pays, depuis début avril, ont rendu obligatoire le port de protections dans l’espace public, en complément du confinement et des autres “gestes barrières” : https://www.liberation.fr/checknews/2020/04/04/covid-19-quels-sont-les-pays-qui-imposent-deja-le-port-du-masque-a-leur-population_1784051 (4 avril 2020) (.doc) https://mobile.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/italie-port-du-masque-obligatoire-pour-tous-les-habitants-de-lombardie_3901043.html (vidéo 5 avril 2020) (.doc) https://www.lecourrier.vn/coronavirus-nbsp-distanciation-sociale-a-lechelle-nationale-a-partir-du-1er-avril/715250.html (31 mars 2020) (.doc) Certes, en France comme ailleurs, cela constitue un revirement par rapport à la position antérieure du gouvernement : https://www.huffingtonpost.fr/entry/coronavirus-comment-le-gouvernement-sest-converti-au-port-du-masque_fr_5e88514ac5b6cbaf2829ae61?ncid=other_topvideos_cp1pj3fgmfs&utm_campaign=top_videos (vidéo 4 avril 2020) (.doc) https://www.la-croix.com/Monde/Coronavirus-plusieurs-pays-font-volte-face-port-masques-2020-04-04-1201087850 (4 avril 2020) (.doc) https://www.20minutes.fr/politique/2755491-20200406-coronavirus-necessaire-puis-encourage-volte-face-gouvernement-port-masque (6 avril 2020) (.doc) Mais la polémique est contre-productive : l’efficacité réelle du port du masque par la population a été démontrée à grande échelle notamment à Hong-Kong et dans la ville italienne de Prato : Extraits de la lettre de Florence de Changy, correspondante à Hong Kong pour Le Monde, RFI et Radio France, à l’attention de Martin Hirsch, Directeur de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (citée dans le post du Dr Nacache sus-mentionné) : “Dès lors qu’ils ont vu réapparaître le spectre du Sras de 2003, fin janvier, les Hongkongais ont repris le port du masque comme un seul homme, du jour au lendemain, et en dépit de la grave pénurie qui avait lieu ici aussi. L’attitude des Hongkongais a été d’autant plus admirable qu’elle s’est faite en dépit des consignes gouvernementales lesquelles, comme en France, ne recommandaient le port du masque que pour les malades et les soignants. L’exemple Hongkongais a montré que lorsqu’une population dans son entière totalité adopte le port du masque, comme forme de confinement individuel, la propagation du virus peut être quasiment arrêtée. Malgré une densité démographique parmi les plus fortes de la planète (7 millions et demi d’habitants qui cohabitent pour la plupart dans des espaces minuscules avec une très forte proximité dans la vie quotidienne), malgré des échanges intenses de personnes avec la Chine, et malgré la proximité géographique des premiers épicentres (jusqu’à la fermeture des frontières mi-février), Hong-Kong doit déplorer à ce jour 4 morts du covid-19, oui quatre...” À Prato, ville industrielle de Toscane de 250.000 habitants dont un quart de Chinois qui ont adopté le port du masque et le confinement dès la fin janvier, bientôt imités par les autres habitants, seulement 25 cas de Covid-19 et un mort sont à déplorer, alors que cette ville est proche de l’un des foyers de l’épidémie, la Vénétie : http://www.leparisien.fr/international/coronavirus-l-incroyable-scenario-de-prato-en-italie-surnommee-la-petite-chine-27-03-2020-8289309.php (27 mars 2020) (.doc)
Cliquer ci pour voir la suite des revues de presse vidéo Pourquoi sortir masqué même si ce n’est pas obligatoire ajouté le 5 mai 2020 (.doc) LCI, 20 avril 2020 : Paris, des traces de Covid-19 retrouvées dans l’eau non potable Sputniknews, 26 avril 2020 : Des scientifiques détectent des traces de coronavirus sur des particules d’air pollué (.doc) Le Figaro, 24 avril 2020 : Le coronavirus pourrait aussi s’en prendre au cerveau (.doc) Sputniknews, 27 avril 2020 : Le coronavirus peut provoquer des encéphalites, estime un neurologue français (.doc) Le Figaro, 27 avril 2020 : AVC, gangrène... les caillots sanguins, autre mauvaise surprise du Covid-19 (.doc) Le Figaro, 24 avril 2020 : Le coronavirus endommagerait les parois internes des vaisseaux sanguins (.doc) Paris Match, 29 avril 2020 : Après l’Angleterre, la France alerte sur de rares cas de problèmes cardiaques chez l’enfant (.doc) Préprint, 20 avril 2020 : Étude du Professeur Didier Raoult sur la chloroquine et l’azithromycine, données supplémentaires et Figure (en anglais) (.pdf) Sputniknews, 27 avril 2020 : Des médecins algériens attestent de l’efficacité quasi totale de la chloroquine contre le Covid-19 (.doc) Pourquoi StopCovid sera inefficace et par quoi le remplacer ajouté le 5 mai 2020 (.doc)
Décès Covid-19 : la planisphère et les sources de l’OMS, ajouté le 18 juin 2020 Hydoxychloroquine : la preuve de son efficacité en Afrique, graphique ajouté le 05 mars 2021 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Données sources : | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Décès Covid-19 : les 20 pays les plus touchés au monde par million d’habitants |
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Décès Covid-19 : les 20 pays les plus touchés au monde en nombre de morts | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Décès Covid-19 : 70 à 270 fois moindres dans les pays où le port du masque est généralisé, au 3 mai 2020 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
318 201 décès Covid-19 dans le monde au 19 mai 2020 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Décès Covid-19 dans 20 pays parmi les moins touchés dans le monde au 14 mai 2020 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
5. Le bon usage des masques lavables en tissu Le Dr NACACHE conclut son post sus-mentionné par l’injonction : Comment faire un masque avec un foulard et deux élastiques pour cheveux, sans couture : Tutos de couturières pour des masques en tissu : Mais attention ! Le virus aime l’humidité, il ne faut donc pas garder sur le visage un masque humide.
6. L’utilité du confinement accompagné d’exercice phyisque, de la distanciation, de la désinfection des mains et des surfaces, et du dépistage Le confinement, accompagné d’exercice physique pour éviter les effets secondaires dévastateurs de la sédentarité, permet d’éviter le contact avec des lieux et des personnes potentiellement contaminés. Mais un membre du foyer est forcément contraint de sortir pour faire les courses, contrairement à ce qui s’est passé en Chine où toute la nourriture était livrée au pied des immeubles. Voir le reportage d’Arte mis en ligne le 3 mars 2020 sur Youtube sur les conditions du confinement à Wuhan : https://www.youtube.com/watch?v=OQD_-2KI244 (vidéo 3 mars 2020) Pour protéger les soignants, des mesures drastiques sont prises en Chine : la télévision publique CCTV a filmé la zone de quarantaine dans laquelle les patients contaminés sont soignés. Ces images de l’hôpital Jinyintan à Wuhan offrent un aperçu du protocole très strict que doivent suivre les médecins. Avant d’accéder à l’unité de soins intensifs, ils doivent franchir trois zones : https://www.huffingtonpost.fr/entry/face-au-coronavirus-precautions-extremes-en-chine-dans-les-hopitaux_fr_5e287db0c5b67d8874ab2362?utm_hp_ref=fr-homepage (vidéo 22 janvier 2020) (.doc) En France, il serait utile de généraliser la solution DRIVE et de l’étendre aux piétons : les commandes seraient préparées par des personnels masqués et gantés, seuls autorisés à se déplacer dans les magasins, et remises aux clients à l’extérieur du magasin. Cela permettrait de créer des emplois conditionnés à un dépistage préalable. Les services publics (la poste) et les autres magasins ouverts (tabac, presse) auraient intérêt à installer des hygiaphones. C’est en portant nos mains au visage une fois par minute en moyenne, ce que nous faisons machinalement, que la contamination s’opère. D’où l’intérêt de porter un masque pour faire ses courses et l’importance de se laver souvent les mains (et il est préférable d’utiliser ensuite un essuie-main jetable à usage unique. Bannir les sèche-mains soufflants : le virus aime la chaleur douce).Garder ses ongles le plus court possible, ainsi que la barbe si on ne peut pas s’en passer. Attacher les cheveux longs. Dans l’espace public extérieur, la distanciation de 2 mètres entre chaque personne limite le risque de contamination. Une fois rentré chez soi, se laver les mains, se moucher (le virus n’aime pas être dérangé) puis se laver de nouveau les mains. Dans les zones à risque (grandes agglomérations / nombreux cas / travail en milieu contaminé ou susceptible de l’être) se laver les yeux avec du collyre, faire des gargarismes et des bains de bouche (le virus se loge aussi dans la gorge). Se laver les dents après chaque repas. Le virus ne peut pas vivre en-dehors d’une cellule-hôte vivante. Mais il peut survivre en se combinant avec les micro-organismes présents sur les surfaces. Chez soi, la désinfection fréquente des surfaces de contact permet d’éviter que le Covid-19 se retrouve sur nos mains : poignées de portes, de fenêtres et de placards, interrupteurs de lumière, lunettes, claviers d’ordinateurs, smartphones, téléphone fixe, télécommandes, clés, boutons d’ascenseur, lunette et cuvette des toilettes. L’eau de Javel et l’alcool à 70° sont efficaces pour cela. À propos du dépistage : au lieu d’utiliser les kits Coréens (à base d’un triple prélèvement nasal, buccal et d’un crachat) pour un diagnostic massif permettant de cibler le confinement, comme l’a décidé le 10 avril la principauté d’Andorre qui va ainsi dépister 100 % de sa population (77 000 personnes), la France dépiste peu et mal (30 % de faux négatifs avec un test utilisé uniquement dans les hôpitaux). La PME bretonne NG Biotech “a mis au point un test sérologique tout-en-un à usage unique, qui permet de savoir en quinze minutes chrono, après prélèvement d’une goutte de sang, si vous avez vaincu le virus. La direction générale de l’Armement a passé un contrat d’un million d’euros avec cette société. D’ici à l’été, NG Biotech aimerait sortir de ses usines 2 millions d’unités par mois, en priorité réservés au personnel soignant. NG Biotech devrait en outre développer un nouveau kit de détection qui repérera rapidement la présence du virus dans la salive ou par échantillon nasal.” (L’Obs, 09/04/2020, p. 18) Le premier test serait “la clé de voûte du déconfinement”, le second serait allié à un “pistage” par smartphone “sur la base du volontariat” “pour prendre en charge immédiatement toutes les personnes qui ont été en contact avec des malades”. La stratégie française est donc d’attendre, pour lancer le dépistage massif, de pouvoir le coupler avec le tracking alors que ce dernier n’est absolument pas indispensable, comme l’a prouvé l’Allemagne, où le dépistage est massif depuis le début et le nombre de morts, 10 fois inférieur au nôtre. Enfin, il ne faut pas négliger les effets secondaires délétères de la sédentarité et de l’excès d’écran. Le confinement nous prive de liberté de mouvement, mais nous offre du temps libre. On ne peut pas rester sans rien faire. La question est : comment utiliser au mieux ce temps libre ? Il a été constaté que la façon dont les gens tolèrent le confinement ne dépend pas seulement de l’endroit où ils sont (ville, campagne), mais aussi de ce qu’ils font. Agir comme ceux qui vivent bien le confinement permet d’aller bien soi-même. Les activités créatrices procurent une plus grande satisfaction que les activités passives. Par exemple, après avoir suivi les conseils sportifs d’un coach en ligne, continuer en choisissant de laisser libre cours à ses envies, par des exercices ou des gestes spontanés. Si vous êtes en famille ou en colocation, alterner les moments ensemble (repas, jeux) et seul-e (lecture, écriture, repos). Si vous êtes seul-e, trouver quelqu’un à qui parler chaque jour, se parler à soi-même à voix haute ou parler à son animal de compagnie. Pour rester en forme physiquement et psychologiquement, sont proposés ici 12 conseils pratiques à propos du confinement :
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