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2024 : Le gouvernement reconnaît le danger des écrans pour les enfants Le président de la République E. Macron a lui-même évoqué, lors de sa conférence de presse du 16 janvier 2024, le danger des écrans pour les enfants en ces termes : « C’est pourquoi, comme je l’ai indiqué le 31 décembre dernier lors de mes vœux, nous engagerons un réarmement civique. Chaque génération de Français doit apprendre ce que la République veut dire : une histoire, des devoirs, des droits, une langue, un imaginaire, le sens profond du respect et de l’engagement, et cela dès l’enfance, en renforçant le soutien et l’exigence vis-à-vis des parents, en reprenant aussi le contrôle de nos écrans qui, trop souvent, enferment là où ils devraient libérer. Sur la base de recommandations que feront les experts que j’ai réunis la semaine dernière, nous déterminerons le bon usage des écrans pour nos enfants dans les familles, à la maison comme en classe, parce qu’il en va de l’avenir de nos sociétés et de nos démocraties. » Ensuite, le 30 avril 2024, le Premier ministre Gabriel Attal a estimé que les écrans subis par les élèves dans le cadre de l’Éducation nationale pouvaient être « dangereux » (Le Figaro, 30 avril 2024 : « Écrans : l’Éducation nationale doit «balayer devant sa porte», estime Attal »). Quant aux experts consultés par le Gouvernement, ils préconisent d’interdire les écrans aux enfants de moins de 3 ans et les smartphones avant 11 ans. (Le Figaro, 29 avril 2024 : « Rompre la lune de miel avec le numérique» : un rapport recommande d’interdire les écrans enfants de moins de 3 ans ». Leur rapport de 142 pages remis le 30 avril 2024 au gouvernement, en ligne sur le site de l’Élysée, dresse le constat alarmant des effets négatifs des écrans sur les enfants et les adolescents : manque de sommeil, myopie et atteintes à la rétine, position statique entraînant des effets négatifs comme le surpoids et l’obésité pouvant être associés à de l’hypertension, du diabète, de l’apnée du sommeil, retard de language, difficultés d’apprentissage de la lecture, impulsivité, hyperactivité. Ces effets peuvent être constatés à partir de 30 minutes d’exposition chaque jour à la télévision avant l’âge de 6 ans, en fond pendant les repas, parce qu’elles diminuent la qualité et la quantité des interactions parent-enfant. Chez les adolescents (11-17 ans) et les jeunes adultes (18-24 ans) présentant des vulnérabilités, l’utilisation excessive des écrans et plus particulièrement des réseaux sociaux peut susciter un sentiment de solitude (éprouvé par 27 % des lycéens interrogés entre avril 2023 et avril 2024), voire causer ou aggraver une dépression (qui concerne 21 % des 18-24 ans) et des pensées suicidaires (que 18 % des jeunes de 17 ans ont déclaré avoir eues en 2022, selon Santé Publique France). Pour leur rapport préparé en trois mois, les experts ont eu la bonne idée d’auditionner plus de 150 jeunes, mais il est regrettable qu’ils n’aient pas interrogé des parents car en définitive, l’exposition des enfants aux écrans est largement conditionnée par les informations (ou les croyances) des parents sur l’existence (ou l’absence) de leur nocivité. De plus, les experts ne semblent pas savoir que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a inscrit en 2018 la pratique excessive des jeux vidéo dans sa 11e liste de Classification internationale des maladies. Il y a également un grand absent dans la liste des scientifiques auditionnés : Michel Desmurget, pourtant auteur de plusieurs livres très bien documentés sur le sujet, notamment TV Lobotomie et plus récemment Faites-les lire !. L’alerte sur le danger des écrans pour les enfants, les adolescents et les jeunes adultes figurait déjà dans le livre d’Annie Lobè La Fée électricité paru en 2007, dans le dossier Le Coût d’État des gadgets sans fil qu’elle a envoyé à tous les parlementaires en 2013, et dans son livre J’aide mes enfants à décrocher des écrans paru en 2018, ainsi que dans l’article « Les écrans sont-ils les nouveaux prédateurs de l’humanité », rédigé en 2019 et en 2020, et qu’elle a fini par mettre en ligne en 2023 après avoir vainement cherché un journal acceptant de le publier. Les mesures préconisées par les experts semblent bien tièdes au regard des effets constatés : alors que les enfants des patrons des entreprises numériques (Apple, etc.) dans la Silicon Valley aux États-Unis n’ont pas d’écran en milieu scolaire avant l’âge de 14 ans, le rapport place cette limite à 6 ans... Les experts eux-mêmes pourraient commencer par traduire leur rapport dans un langage simple, écrit en gros caractères, pour en faciliter la lecture par tous les parents et les jeunes eux-mêmes ! De plus, l’examen d’une proposition de loi en préparation (avant la dissolution de l’Assemblée nationale) sur ce sujet avec l’appui du gouvernement montre que cette loi serait largement insuffisante pour protéger les enfants puisque tous les amendements visant à étendre ses effets au-delà de l’âge de 3 ans ont été rejetés. Cette loi restera donc lettre morte pour les enfants de moins de 3 ans dont les frères et sœurs plus âgés continueront d’être soumis aux écrans, et qui ne manqueront pas de donner ainsi le mauvais exemple aux plus petits… Livre J’aide mes enfants à décrocher des écrans |
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J’aide mes enfants à décrocher des écransSi, comme de nombreux parents, grands-parents, enseignants et éducateurs vous vous inquiétez de voir les enfants et / ou adolescents assis de longues heures devant un écran, ce livre est pour vous. |
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Lecture gratuite en ligne jusqu’au 31 mars 2020 |
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